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Entretien avec Jean-Manuel Soussan, DRH de Bouygues Construction
; "Interview")
Leader mondial du BTP, Bouygues Construction, filiale du groupe Bouygues, offre son savoir-faire sur les cinq continents. Prévisions de recrutements, place faite aux jeunes, grands chantiers à venir… Le point sur la stratégie de l’entreprise avec Jean-Manuel Soussan, directeur des ressources humaines.
Un mot sur les effectifs actuels de Bouygues Construction ?
Bouygues Construction, ce sont quelques 52 000 collaborateurs, dont 24 000 en France. Des effectifs conséquents, répartis sur les différentes entités du groupe, qui chacun correspond à nos différents cœur de métier : bâtiment, Travaux Publics, terrassement et précontrainte (VSL), mais aussi énergies et services (ETDE).
Quels changements majeurs avez-vous vu s’opérer ces dernières années quant à vos besoins en ressources humaines ?
Nos métiers ont considérablement évolué ces quinze dernières années. Les recrutements, aujourd’hui, s’orientent davantage vers des profils de cadres et de techniciens que de compagnons. La cause de ce bouleversement ? Notre offre est devenue globale : nous sommes présents en amont et en aval de la réalisation des projets, avec des phases indispensables de conception, avant que n’interviennent la réalisation, puis la maintenance. Exemple caractéristique de ce changement : l’émergence des contrats de PPP (Partenariats public-privé), qui nécessitent aussi bien des compétences de financement, de conception, organisationnelles, logistiques, que stratégiques ou commerciales.
Quelles prévisions de recrutement pour 2012 et 2013 ?
2012 sera une année forte d’activité, particulièrement en France, avec de grandes opérations telles que le Tribunal de Grande Instance de Paris. Une conjoncture favorable donc, qui laisse à penser que les volumes de recrutement seront reconduits. Nous tablons d’ailleurs sur 2 800 embauches, qui devraient venir répondre à des besoins en encadrement, en maîtrise, et en compagnons. Pour 2013, en revanche, l’incertitude est de mise. La visibilité, notamment du fait des difficultés économiques rencontrées par l’Europe aujourd’hui, est moindre ; et les projections d’embauche, malaisées.
Quelle place pour les jeunes dans les rangs des différentes entités de Bouygues Construction ?
Nous œuvrons dans un secteur où alternance et stage occupent une grande place. Cette volonté se traduit notamment par des relations étroites avec les écoles et centres d’apprentissage. Plus encore, nous avons, aux côtés de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val d’Oise, créé un CFA dédié à la formation aux métiers de la construction, de l’électrotechnique et du tertiaire. 50 % des étudiants qui y suivent un cursus diplômant sont en alternance au sein de notre entreprise.
Les stages ou contrats en alternance débouchent, dans la mesure du possible, sur des emplois. Nous considérons en effet qu’il s’agit là de véritables tremplins, où chacun gagne : le jeune dispose d’une formation concrète, et d’une première et solide expérience, et l’entreprise s’offre, quant à elle, un vivier de compétences indispensable à la réussite de ses activités.
Propos recueillis par Amandine Chauve
Bouygues Construction, ce sont quelques 52 000 collaborateurs, dont 24 000 en France. Des effectifs conséquents, répartis sur les différentes entités du groupe, qui chacun correspond à nos différents cœur de métier : bâtiment, Travaux Publics, terrassement et précontrainte (VSL), mais aussi énergies et services (ETDE).
Quels changements majeurs avez-vous vu s’opérer ces dernières années quant à vos besoins en ressources humaines ?
Nos métiers ont considérablement évolué ces quinze dernières années. Les recrutements, aujourd’hui, s’orientent davantage vers des profils de cadres et de techniciens que de compagnons. La cause de ce bouleversement ? Notre offre est devenue globale : nous sommes présents en amont et en aval de la réalisation des projets, avec des phases indispensables de conception, avant que n’interviennent la réalisation, puis la maintenance. Exemple caractéristique de ce changement : l’émergence des contrats de PPP (Partenariats public-privé), qui nécessitent aussi bien des compétences de financement, de conception, organisationnelles, logistiques, que stratégiques ou commerciales.
Quelles prévisions de recrutement pour 2012 et 2013 ?
2012 sera une année forte d’activité, particulièrement en France, avec de grandes opérations telles que le Tribunal de Grande Instance de Paris. Une conjoncture favorable donc, qui laisse à penser que les volumes de recrutement seront reconduits. Nous tablons d’ailleurs sur 2 800 embauches, qui devraient venir répondre à des besoins en encadrement, en maîtrise, et en compagnons. Pour 2013, en revanche, l’incertitude est de mise. La visibilité, notamment du fait des difficultés économiques rencontrées par l’Europe aujourd’hui, est moindre ; et les projections d’embauche, malaisées.
Quelle place pour les jeunes dans les rangs des différentes entités de Bouygues Construction ?
Nous œuvrons dans un secteur où alternance et stage occupent une grande place. Cette volonté se traduit notamment par des relations étroites avec les écoles et centres d’apprentissage. Plus encore, nous avons, aux côtés de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val d’Oise, créé un CFA dédié à la formation aux métiers de la construction, de l’électrotechnique et du tertiaire. 50 % des étudiants qui y suivent un cursus diplômant sont en alternance au sein de notre entreprise.
Les stages ou contrats en alternance débouchent, dans la mesure du possible, sur des emplois. Nous considérons en effet qu’il s’agit là de véritables tremplins, où chacun gagne : le jeune dispose d’une formation concrète, et d’une première et solide expérience, et l’entreprise s’offre, quant à elle, un vivier de compétences indispensable à la réussite de ses activités.
Propos recueillis par Amandine Chauve
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