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« Favoriser la montée en compétences de notre personnel »

Spécialiste de l’industrie, du nucléaire et des travaux, le groupe Ortec s’’intéresse de près à ses salariés. Entretien avec Pierre-Yves Cornut, responsable recrutement agence SOM, Groupe Ortec.
 
 

Comment les effectifs du groupe Ortec sont-ils organisés ?
Organisé en diverses filiales et entreprises sur les secteurs de l’industrie, du nucléaire et des travaux, le groupe Ortec rassemble quelques 6 000 collaborateurs, au travers de 80 agences réparties sur le territoire national, et une présence sur une vingtaine de pays étrangers. Au sein de cet effectif global, 46 % de nos salariés officient sur le terrain, dans le domaine de la construction et des travaux, 34 % occupent des fonctions de technicien de maintenance ou d’agent de maîtrise, et 20 %, enfin, sont des cadres. Des cadres de formation généraliste, qui se spécialisent, dans notre organigramme, soit vers les métiers de l’étude et de l’ingénierie, soit dans le secteur des travaux. Leur mission ? Encadrer les contrats, et gérer les éventuels problèmes techniques.

Vos collaborateurs se voient-ils offrir des possibilités d’évolution professionnelle ?
Oui, pour favoriser la montée en compétences de notre personnel et assurer une formation continue, notamment pour les professionnels de terrain dont les techniques et savoir-faire évoluent sans cesse, nous avons mis en place une école interne, « Elée ». Un outil d’envergure : quelques 90 000 heures de formation y sont dispensées chaque année. Et si elle est propre au groupe Ortec, l’école n’en fonctionne pas moins comme un véritable établissement d’apprentissage, avec notamment de nombreuses mises en situation, et des chantiers pilotes. En plus de la valorisation de nos métiers et de l’évolution de carrière de nos collaborateurs, « Elée » nous permet de pallier à quelques difficultés de recrutement sur certains postes techniques et de terrain.

Qu’en est-il de l’intégration des jeunes ?
Nous recrutons beaucoup au niveau bac +2, c’est-à-dire des techniciens, et au niveau bac +5, soit les profils d’ingénieurs. Bien sûr, nous accueillons aussi des stagiaires et alternants sur des diplômes intermédiaires, comme les licences professionnelles.
Nous avons aussi mis en place un processus d’intégration généralisé sur l’ensemble du groupe Ortec, qui prend la forme d’un parrainage. Chaque nouvel embauché se voit ainsi attribué un référent capable de le renseigner aussi bien sur la partie opérationnelle de son poste que sur la dynamique et le fonctionnement général de l’entreprise. Un petit plus qui favorise l’intégration de nos nouvelles recrues. Et, dans la même dynamique, nous organisons tous les six mois une journée d’intégration, destinée à offrir à nos jeunes collaborateurs une vision globale des métiers et des services d’Ortec, du terrain jusqu’au siège.

Quelles prévisions de recrutement sur 2013 et au-delà ?
Nous recrutons généralement une moyenne de 500 nouveaux collaborateurs par an, tous secteurs et filiales confondues. En ce qui concerne l’an prochain, nous dépasserons sans doute ce chiffre. D’ici à juin 2013, en effet, quelques 400 embauches sont prévues sur les seuls chantiers nucléaires.

Propos recueillis par Amandine Chauve
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