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Le B to B recrute !

Valoriser les métiers du commerce interentreprises, qui proposent rémunérations et perspectives de carrière attractives, ainsi que qualité dans le travail ? C’est l’objet de la prochaine campagne de la Confédération du commerce de gros intitulée « Le B to B recrute », qui démarre dès lundi 30 janvier à l’occasion de la semaine du B to B.
 
 



A l’heure où les chiffres de l’emploi et du chômage ne sont guère brillants, le secteur du commerce interentreprises annonce fièrement que 120.000 recrutements sont prévus en 2012, dont 95% en CDI. Réalisant un chiffre d’affaires annuel de 700 Md€ (soit 50% des ventes en France) et comptant près d’un million de salariés, il souffre néanmoins d’une très faible notoriété eu égard à sa forte attractivité.

« C’est un secteur attractif, mais encore peu connu, car il recrute un grand nombre de CDI et affiche un fort taux de fidélisation : 72% des jeunes embauchés sont toujours dans le secteur (source Etude CEREC – janvier 2006), note Hugues Pouzin, Directeur général de la Confédération française du commerce interentreprises (CGI). Mais surtout, il propose des métiers intéressants, une qualité d’accueil au sein des PME (97% des entreprises représentées) indéniable et aussi des niveaux de salaires supérieurs à ceux du commerce de détail (15 à 25%) ».

Un secteur qui ne connaît pas la crise…
Pour cette année, le secteur entend donc recruter 120.000 postes, dont 95% en CDI dans les domaines de l’alimentaire, du commerce de gros et du non-alimentaire. Notamment, ce sont des postes de commerciaux (42%) et du transport/logistique (35%) qui sont visés. Pourquoi de telles lacunes ? « En juin 2011, nous avons lancé un Observatoire: sur 1.000 entreprises interrogées, 40% des entreprises cherchaient à recruter, et parmi celles-ci 50% avaient des difficultés à recruter », explique Hugues Pouzin. D’où l’idée de lancer une vaste campagne d’information, en partenariat avec le ministère de l’Education nationale, à destination du public concerné : les jeunes et les entreprises. Intitulé « Le B to B recrute », le dispositif démarre lundi 30 janvier à l’occasion de la semaine du B to B. Il s’appuiera en outre sur de l’affichage 4x3 visible sur Paris et région parisienne, ainsi que dans 10 grandes villes de France (+ 300.000 habitants) : Aix-Aubagne, Marseille, Bordeaux, Rennes, Lille, Lyon, Nantes, Nice, Strasboug et Toulouse. Une seconde vague aura lieu durant la première semaine de juillet. Parallèlement, le site internet www.mybtob.fr a subi un petit rafraîchissement, histoire de redynamiser la campagne. Un succès en termes d’audience, note Hugues Pouzin, qui avoue qu’en janvier, le site a déjà enregistré plus de 30.000 connexions supplémentaires.

Cette « opération de séduction » cible donc les jeunes, mais aussi leurs parents (de plus en plus présents au moment du choix de l’orientation de leur enfant), les professeurs, et les salariés des PME. « C’est une forme de reconnaissance pour eux, montrer leur savoir-faire et le transmettre », estime Hugues Pouzin. L’objectif sera-t-il atteint ? Pour annoncer le chiffre de 120.000 recrutements, la CGI s’est appuyée sur les demandes d’emplois communiquées par Pôle Emploi, car, reconnaît le Directeur général, ce secteur embauche surtout grâce au bouche-à-oreille. « Donc, ce chiffre risque même d’être sous-évalué. Nous sommes donc confiants », conclut-il.


En chiffres
Secteur alimentaire : 30% du commerce intergros (36.500 salariés)
Secteur interindustriel : 27% (32.000 salariés)
- 8.000 bois/matériaux
- 2.500 matériel électrique
- 4.300 sanaitaire/chauffage/produits de décoration
- 3.000 quincaillerie industrielle
Secteur non-alimentaire : 25% (30.500 salariés)
Divers : 7%

Carine Lauga (26/01/2012)
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